Elles font leur retour annuel ! 🐛
A partir du mois de janvier (souvent dès le mois de décembre à cause du réchauffement climatique) et jusqu’au mois d’avril, ces petites chenilles descendent des arbres pour aller s’enfouir dans le sol et se transformer en chrysalide au printemps. C’est donc à ce dernier stade larvaire que l’on peut les observer se promener au sol en « procession » c’est-à-dire l’une derrière l’autre, en formant parfois de gigantesques cordons de plusieurs mètres.
légende : elles sont facilement reconnaissables par leur couleur brune avec des taches oranges, une tête noire et une pilosité abondante qui est reliée à une glande qui contient le venin.
La plus répandue, et la plus dangereuse pour nous mais également pour nos animaux de compagnie, est la chenille du pin (la chenille du chêne restant généralement dans les arbres). Elle est recouverte de poils extrêmement urticants qui constituent son seul moyen de défense contre les prédateurs et peuvent, en cas de contact, être à l’origine d’irritations des voies respiratoires, éruptions cutanées avec démangeaisons, conjonctivites et irritations des muqueuses.
Le chien étant moins méfiant que le chat, il en est malheureusement beaucoup plus souvent victime.
Ainsi, il convient de prendre quelques précautions lors de vos balades en forêt où des pins sont présents : gardez votre chien en laisse afin de lui éviter une rencontre fortuite avec une procession de chenilles et rincez lui les pattes à l’eau claire en rentrant à la maison.
Et s’il y a eu contact ?
Eloignez immédiatement votre animal de la zone infestée (protégez-vous les mains !) et rincez le plusieurs fois afin de chasser rapidement les poils urticants. N’oubliez pas également de lui asperger abondamment la gueule à l’eau froide (afin de limiter l’œdème) et surveillez dans les 2 heures l’apparition des symptômes suivants :
Vomissements
Hypersalivation
Gonflement de la langue
Démangeaisons des babines et/ou de la gueule
En cas de doute, n’hésitez pas à nous contacter car la toxine contenue dans les poils urticants peut en effet rapidement entraîner une tuméfaction de la langue suivie d’une nécrose dont le degré d’atteinte peut se révéler handicapant voire fatal.
Attention également aux chiens présentant un terrain allergique connu, un contact avec des chenilles processionnaires peut entraîner un œdème de Quincke et/ou un état de choc nécessitant une prise en charge immédiate en hospitalisation.
Soyez donc vigilant, informez-vous sur les zones à risques et protégez-vous !